Chez Franpoli

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Origine de la fête de Noël

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Noël


  

 signification de la fête chrétienne
par Jacques Tchoghandjian

Connaissez-vous le sens de Noël ? Pour nous qui allons vivre ce moment seul ou en famille, voici un message de joie et d'espérance...

 

 


Noël, c'est la fête de la joie, de l'amour, concrétisée  traditionnellement par l'offrande de cadeaux. C'est la fête de la réconciliation, du pardon : une invitation à la bonté, à la générosité, à la gentillesse.

Pourquoi ? D'où cela vient-il ? Est-ce une tradition dont l'origine se perd dans la nuit des temps ? Non. Noël est un mot qui vient du latin natalis, qui signifie naissance : c'est la fête de la naissance de Jésus-Christ. Cette naissance, c'est la joie de Dieu et la joie de tous les hommes, nous disent les Evangiles, car "un sauveur nous est né".

Ce bébé né il y a 2000 ans, faible, sans défense, identique en apparence à tous les autres, était en effet très spécial : il allait être le sauveur de l'humanité, envoyé par Dieu. En quoi la naissance de Jésus est-elle une immense délivrance, un grand espoir pour toute l'humanité ? C'est ce que nous allons découvrir...

 Noël : une démarche de Dieu vers l'homme...
    

 Pour comprendre Noël, il faut remonter le temps encore plus loin qu'il y a 2000 ans et savoir que ce moment de joie a été précédé d'une grande souffrance : une souffrance de la part de Dieu.

En effet, la Bible nous dit qu'aux premiers temps de l'humanité, les hommes vivaient en harmonie, dans la paix et dans l'amour, entre eux et avec Dieu. Et il était prévu que cela dure dans le temps. Mais un jour est arrivée la pire des catastrophes qui pouvait arriver. Les hommes ont décidé de tourner le dos à Dieu, de se priver de sa présence, de se donner l'illusion qu'ils pouvaient se passer de Lui. Ils venaient de choisir de succomber au mal. La mort, le deuil, la souffrance, la haine allaient s'emparer du coeur des hommes et régner sur la terre.

A cet instant, Dieu a perdu ses créatures, le Père a perdu ses enfants. Une séparation a eu lieu, profonde déchirure dans le coeur plein d'amour de Dieu. Ce que Dieu avait créé « très bon » est devenu « très mauvais », capable de faire le mal : c'est ce que veut dire le terme "pécheur", qu'emploie la Bible pour désigner notre condition.

Mais Dieu aime les hommes, profondément, infiniment. Il ne veut pas de cette séparation qui cause leur ruine, entraîne leur mort et les condamne à une éternité d'efffroi. Lui qui est Vie, Paix, Amour, veut leur permettre de retrouver ce à quoi ils aspirent au fond d'eux-mêmes sans même y croire : la vraie Vie. C'est pourquoi, à partir de ce moment, Dieu n'a eu de cesse de partir à la recherche de ses enfants perdus, de vouloir les sauver du mal qu'ils avaient fait entrer en eux.

Cette souffrance de Dieu, qui dure depuis des millénaires, l'a motivé à venir à notre rencontre.  Son plan, annoncé par ses prophètes, a été d'envoyer sur terre un sauveur, afin de résoudre le problème du péché. Jésus est cet envoyé, ce Messie, qui, sous la forme d'un simple homme, d'un bébé, s'est abaissé lui-même, s'est rendu vulnérable : "lui qui est de condition divine... s'est dépouillé, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes"(Epître aux Philippiens, ch.2 v. 6-7).

Il s'est mis à notre portée, pour qu'on le voie, qu'on le reconnaisse, qu'on le suive, qu'on soit sauvés enfin de notre mort par ce qu'il allait faire pour nous. "Celui qui m'a vu a vu le Père" dit Jésus (Evangile selon Jean ch. 14 v. 9).

Dans l'Evangile de Luc, Jésus raconte ces histoires :  « Quel homme d'entre vous, s'il a 100 brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les 99 autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve ? Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de repentance. Ou quelle femme, si elle a dix drachmes (monnaie grecque de l'époque ; 10 drachmes est une forte somme d'argent), et qu'elle en perde une, n'allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu'à ce qu'elle la retrouve ? Lorsqu'elle l'a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent » (ch. 15).

Par ces images, Jésus nous fait comprendre le coeur de Dieu qui bat pour nous et pourquoi il est venu au monde : Dieu veut retrouver les hommes et les femmes qui sont "perdus", retrouver les "pécheurs" afin qu'ils se repentent et soient sauvés. Ailleurs, par la bouche du prophète Malachie, l'Eternel dit : « Revenez à Moi et je reviendrai à vous » (ch. 3 v. 7).

Dans l'histoire de Jésus, la femme, après avoir allumé la lampe, a dû s'approcher de la saleté, s'en salir les mains. Pour nous retrouver, Jésus a choisi de se salir du péché de l'humanité : il est devenu péché à notre place. La priorité du berger était de retrouver sa brebis perdue. Pour cela il s'est engagé dans la montagne aux multiples dangers. Jésus s'est offert aux moqueries, à la trahison, à la torture, à la mort enfin. Et par sa mort, il a vaincu le péché, ce mal qui nous ronge. Il nous offre ainsi une seconde chance : la possibilité de
retrouver une relation vivante et personnelle avec Dieu, pardonnés de nos péchés.

C'est cela le sens de Noël : c'est la fête des humbles car Dieu s'est fait humble parmi nous. C'est la fête du Sauveur du Monde venu comme un enfant, alors qu'on attendait Dieu dans le tonnerre et les éclairs, la suprématie et le jugement. C'est la fête de la joie car le mal est vaincu !
Mais nous avons notre part à jouer pour que cela devienne réel, concret et efficace dans notre vie :

 

 

crèche de noel

 

 

Noël : une démarche de l'homme vers Dieu

 

C'est la parabole du fils perdu et retrouvé qui nous enseigne cela.

 

Dans cette histoire un fils rebelle et perdu revient vers  la maison paternelle, vers le Père, après lui avoir tourné le dos et avoir vécu une vie de débauché. Et le Père, bien qu'étant l'offensé, accueille son fils les bras ouverts, parce qu'il l'aime plus que tout. Dans l'histoire des brebis perdues, nous voyons l'amour infini de Dieu pour les hommes. Dans cette histoire-là, nous voyons la démarche indispensable que l'homme doit accomplir pour que Noël revête sa pleine signification.

S'il n'y a pas de retrouvailles, si le Père ne retrouve pas son fils, il n'y a pas de Noël. Ce n'est qu'une fête traditionnelle, commerciale, où l'on parle davantage du "père Noël" que de Jésus, de cadeaux et de jouets que du don de Dieu, du repas et des friandises que du pain de Dieu, de fête que de paix.

Jésus est venu ; il est nécessaire qu'à l'exemple du fils perdu, nous allions ver Lui.

Pour cela, il faut se laisser éclairer et prendre conscience de la situation. « Etant rentré en lui-même » : le fils perdu prend conscience de son état. Il est sale, en haillons, sans argent, assis au milieu des porcs. Il est pire que les porcs parce qu'eux sont nourris et pas lui ; il n'est pas digne de manger leur nourriture. L'homme pécheur, éclairé par la lumière de l'amour de Dieu, doit prendre conscience de son état et l'accepter.

« Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi » : le fils demande pardon à son père. C'est ce qu'on appelle la repentance. « Si nous confessons nos péchés, (Dieu) est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité » nous dit la Bible (1ère épître de Jean ch.1 v.9). Reconnaissant notre état de pécheur, il faut accueillir le pardon de Dieu et laisser Jésus balayer, purifier notre maison intérieure, c'est-à-dire notre coeur.

« Et il se leva » : vient l'étape du renoncement à notre style de vie passée, de la coupure nette avec le péché, avec nos mauvaises habitudes. Le pécheur ne peut pas aller vers Jésus tout en regardant en arrière. En acceptant d'aller vers Jésus, on s'engage à vivre une vie nouvelle.

 

Noël : la joie des retrouvailles...
     

Quelle joie du berger retrouvant sa brebis : il appelle ses amis et la fête commence. Quelle joie de la femme qui retrouve sa drachme : elle appelle ses amis et ses voisins et la fête commence. Quelle joie du Père qui retrouve son fils : le veau gras est tué et la fête commence. Là, à ce moment là, c'est Noël, la démarche de Dieu et la démarche de l'homme ; à ce moment là, la fête est le signe de l'objectif atteint ; ce pourquoi le berger est allé dans la montagne, ce pourquoi la femme a allumé la lampe et balayé la maison, ce qui a permis au fils de revenir : le salut de l'homme pécheur.

Si le pécheur peut ainsi recevoir le salut et vivre Noël, le chrétien égaré peut aussi revenir de la même manière afin de retrouver la joie de Noël.

Alors, avez-vous envie d'expérimenter la joie de Noël, de retrouver ou de découvrir votre Dieu qui vous aime, et qui vous ouvre les bras ?

 

 

 



14/11/2009
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