Chez Franpoli

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Toi, l'infirmière...


Je ne te connais pas et pourtant je t'admire,
Car tu es toujours là, lorsque la vie chavire.
Ta présence discrète au cœur de l'hôpital
Fait souvent reculer la douleur et le mal.

Tu combats la souffrance avec persévérance
Et l'on voit de tes mains renaître l'espérance.
Que de sanglots, de cris, que de maux, de soucis
Au cœur de cet enfer par tes soins adoucis.

Ton royaume est bâti de râles et de larmes,
Et dans ce monde froid, tu n'as pour seules armes,
Que la force et l'espoir de ton cœur généreux,
Qui apporte la paix à tous les malheureux.

Tu es la confidente aimée des solitaires,
De tous ceux que la vie a rendu grabataires.
Tu offres ton sommeil, tu distribues ton temps,
Tu soignes, tu guéris tout en réconfortant.

Tu es la providence au sourire angélique,
Et dans cet univers inodore, aseptique,
Tu mêles ton parfum aux nuages d'éther
En ajustant la sonde ou bien le cathéter.

Lorsque la mort, hélas, se montre la plus forte,
Et que le sang glacé se fige dans l'aorte,
L'amertume et la rage envahissent ton cœur,
Qui ne supporte pas que le mal soit vainqueur.

Tu sais que la « Camarade » habite les parages,
Et qu'elle peut frapper tous les gens, tous les âges.
Et tu pleures parfois quand tombe le rideau,
Sur l'inconnu défunt qui va vers le tombeau.

Pourtant lorsque paraît, quand s'éloigne le pire,
Une lueur de joie, au milieu d'un sourire,
Alors modestement, tu reçois ce cadeau,
Et tu sens beaucoup moins le poids de ton fardeau.

Tu me pardonneras, infirmière anonyme,
Ce « Tu » si familier au milieu de la rime.
Mais je te connais bien car je t'ai vue souvent
Au cœur de l'hôpital plus sombre qu'un couvent.

Tu n'es pas une star ni même une vedette,
Pour louer ton travail, ni radio, ni gazette.
Mais laisse-moi te dire avec mes mots ici,
Ce que je ne puis taire, infirmière : Merci !


(auteur inconnu) 

 

http://www.lapetitedouceur.org/article-32616825.html

 

 

 

 

 

 


Assez est assez



La gratitude a à voir avec le fait de se sentir plein, complet et adéquat. Nous avons tout ce dont nous avons besoin et méritons ; nous regardons le monde avec un sentiment de valeur.

Les dépendances de toutes sortes viennent d'une sensation de privation, un sentiment de manque que l'utilisateur croit pouvoir combler grâce à une substance ou une activité : que ce soit la drogue, le magasinage, l'alcool ou la nourriture. Accrocs au manque, nous alimentons le besoin mais nous ne nous sentons jamais vraiment satisfaits parce que notre substance de choix ne peut pas combler le manque. En conséquence, nous continuons à en vouloir toujours plus.

Comme plusieurs l'ont signalé, notre société de consommation doit son existence même à son habilité à alimenter le sentiment de ne jamais être satisfait. Si nous étions heureux de notre façon de paraître, par exemple, pourquoi dépenserions-nous des milliards en cosmétiques et en chirurgie plastique ? Ou bien sur des voitures de luxe qui, soi-disant, communiquent une image que nous n'avons pas ?

Une attitude de gratitude nous libère de la routine et de la course folle. Lorsque que nous cultivons une profonde appréciation pour ce que nous avons, nous réalisons que notre sentiment de manque est pour une grande part, une illusion.

Peu importe nos circonstances matérielles, la richesse de notre âme est finalement ce qui nous apporte le bonheur, non pas un autre Martini, de plus gros seins, ou le dernier jeu vidéo. Selon les mots de Lao Tsé :
« Celui qui sait qu'assez est assez aura toujours assez. »

Tiré du livre :
La gratitude — Un état d'être par M.J. Ryan  (Texte trouvé sur le site Fun fou)

 

http://www.lapetitedouceur.org/



09/12/2009
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