Nouveaux textes à réflexion
Pensée du 23/10/2008.
"Quand vos intérêts personnels sont menacés, c’est-à-dire votre
confort, votre bien-être, votre réputation, vous devez être
patient ; et non seulement être patient, mais remercier le Ciel
d’avoir l’occasion de vous montrer intelligent.
Or, que voit-on partout ? Des gens qui regardent sans broncher
les forces du mal accomplir sur les autres leur oeuvre de
destruction, mais qui mobilisent toute une armée dès que leurs
propres intérêts risquent d’être lésés. Pour cela, ils seront un
jour jugés avec sévérité. La Justice divine leur reprochera :
« Vous vous êtes révolté contre la plus petite injustice qui
vous était faite, et pendant ce temps vous restiez impassible
devant toutes les ignominies que d’autres avaient à subir ;
d’une certaine manière vous y avez donc contribué. » Et il ne
leur servira à rien d’essayer de se justifier en disant : « Je
ne savais pas. » Il faut savoir."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du 22/10/2008.
"Quand elles se sentent nerveuses ou sur le point de perdre
patience, certaines personnes sortent de chez elles en disant
qu’elles vont « faire un tour », « prendre l’air ». Quelque
chose les avertit que si elles ne changent pas de place, la
situation deviendra explosive. Parfois, il suffit de boire un
verre d’eau ou de manger un fruit pour changer son état
intérieur. Oui, savoir se déplacer est toute une science.
Combien de fois vous vous laissez troubler par des inconvénients
sans gravité ! Il serait facile de vous en débarrasser en vous
déplaçant. Et il y a tellement de façons de se déplacer ! Se
déplacer peut aussi consister à vous laver les mains
consciemment, en vous concentrant sur un mot : lumière…
harmonie… beauté… amour… Passez ensuite vos mains sur votre tête
et vos oreilles, puis lavez-les à nouveau. Recommencez plusieurs
fois s’il le faut. Vous vous sentirez allégé, car tout ce qui
pesait sur vous s’en va par les extrémités de vos doigts."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du 21/10/2008.
"Combien de moines, d’ascètes, ou même de simples croyants, se
sont infligés volontairement toutes sortes de tourments… « pour
plaire à Dieu », pensaient-ils ! Comme si Dieu prenait plaisir à
voir la créature humaine blessée, ensanglantée ! Rares sont les
religions qui n’ont pas préconisé ce genre de pratiques, et
certaines encore de nos jours. Mais il est temps de comprendre
que le Seigneur n’a pas besoin de la souffrance des humains.
L’époque des flagellations, des tourments, du martyre est
terminée. Malmener et mutiler son corps, exposer sa vie, cette
manière de s’offrir en sacrifice à la Divinité est stérile.
Le véritable sacrifice est dans l’amour fraternel, désintéressé,
pour tous les humains. Celui qui a compris le sens et la
puissance de l’amour n’a pas besoin de s’infliger des
souffrances : il en aura tellement à partager avec tous ceux qui
sont dans le malheur ! Et les obstacles qu’il rencontrera dans
ses efforts pour les aider seront encore tellement d’occasions
de souffrir ! Mais devant ces souffrances, il ne doit pas
reculer : ce sont elles qui le grandiront, l’ennobliront."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du 20/10/2008.
"Abattre un ennemi d’un coup de revolver, verser dans son verre
quelques gouttes de poison, placer des explosifs ou ouvrir le
gaz pour faire sauter sa maison, c’est facile. Il n’y a pas là
de quoi être fier et se vanter de ce genre de victoire.
La vraie victoire, ce n’est pas d’anéantir ses ennemis. La vraie
victoire, c’est de réussir à transformer ses ennemis en amis.
Comprenez bien cela. Ainsi, au lieu d’être entouré de gens qui
ne pensent qu’à vous nuire, vous êtes entouré de gens qui ne
pensent qu’à vous aider. Bien sûr, c’est difficile, cela exige
déjà tout un travail sur soi, première difficulté, et ce qui est
une difficulté encore plus grande, un travail sur l’autre afin de
lui faire comprendre qu’il peut être votre ami. Mais remporter ce
genre de victoire est la preuve que vous êtes dans la vérité."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du 19/10/2008.
"C’est après avoir cru découvrir quelques affinités entre eux que
des hommes et des femmes, souvent, décident de vivre ensemble.
Et, malheureusement, il peut arriver que ce rapprochement leur
révèle combien en réalité ils sont éloignés l’un de l’autre,
étrangers même. Au contraire, ils peuvent se sentir toujours
ensemble tandis qu’une grande distance physique les sépare.
Alors, qu’est-ce qui est le plus important : sentir la présence
d’un être qui n’est pas là, ou bien l’avoir tout près et le
sentir intérieurement très loin ?
Les humains seraient sans doute plus heureux s’ils apprenaient à
vivre davantage dans leur monde intérieur. Quand vous aimez
vraiment quelqu’un, il est constamment avec vous, en vous, et
vous êtes avec lui dans la paix. En tenant absolument à être
physiquement avec lui, vous courez sans cesse le risque de
discussions et de malentendus. Évidemment, n’abandonnez pas les
rencontres, les contacts dans le plan physique, mais cultivez
davantage les possibilités de votre monde intérieur."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du 18/10/2008.
"Quel pouvoir l’Intelligence cosmique a mis dans la main de
l’homme ! C’est grâce à ses mains qu’il a acquis tout ce qu’il
possède aujourd’hui. Sans elles, qu’aurait-il créé ? Pour le
moment, bien sûr, il ne se sert de ses mains que pour agir dans
le plan physique, et c’est très peu : il y a des quantités de
réalisations possibles dans des plans qu’il ne connaît pas.
L’Intelligence cosmique a créé la main de l’homme comme un être
vivant qui a son cerveau, son système nerveux, son estomac… Et
puisque chaque partie du cosmos est en correspondance avec une
partie de notre corps, elle est liée au cosmos tout entier. Oui,
de même que notre corps est un reflet de l’univers, notre main
est un reflet de notre corps : elle est donc elle aussi en
relation avec tout l’univers."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
Pensée du 17/10/2008.
"Que ce soient les sentiments positifs (comme la joie, l’amour,
l’enthousiasme, etc.) ou négatifs (comme l’angoisse, la haine,
la jalousie, etc.), ce n’est ni avec notre cerveau ni avec notre
coeur physique que nous les éprouvons, mais avec notre plexus
solaire. Donc, en situant ce que nous avons l’habitude d’appeler
« le coeur » dans le plexus solaire, les Initiés ont montré
qu’ils avaient une meilleure compréhension de ce que sont
véritablement l’anatomie et la physiologie. Et de même
lorsqu’ils parlaient de « l’intelligence du coeur ».
Notre intellect, l’intelligence de notre cerveau, ne sait pas
vraiment comment fonctionne notre organisme, avec tous ces
processus chimiques, physiques, que sont la respiration, la
circulation, la nutrition, l’élimination, etc., et il ne le sait
pas parce qu’il ne le ressent pas. Ces phénomènes, qui sont d’une
importance et d’une complexité inouïes, seul le plexus solaire
les connaît, car c’est de lui qu’ils dépendent. Comme le soleil
est au coeur de l’univers, le plexus solaire est au coeur de
l’homme."
Omraam Mikhaël Aïvanhov
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