Chez Franpoli

Chez Franpoli

J'aurais du être plus patient

 

 

 
"Vous vous dites parfois : « Ah ! j’aurais dû être plus
patient !… » Mais c’est trop tard, et en réalité, au moment où
vous explosez de colère ou d’indignation, vous vous trouvez
toujours une excuse. Commencez donc par ne jamais chercher à
vous justifier d’avoir manqué de patience. Ensuite,
concentrez-vous sur cette vertu en pensant à tout ce que
certains êtres ont eu à supporter au cours de leur vie. Étudiez
comment ils ont réagi et prenez exemple sur eux.
La patience est une des bonnes qualités de Saturne. Saturne,
c’est le vieillard qui a beaucoup vécu, beaucoup médité,
beaucoup compris. Évidemment, on ne peut pas tellement demander
la patience aux enfants, c’est une qualité qui vient avec l’âge,
et même avec le grand âge. Un vieillard impatient révèle qu’il
n’a pas appris grand-chose de la vie. La sagesse des êtres se
mesure à leur capacité de supporter."
 
Omraam Mikhaël Aïvanhov
 
 
 
 
 
"Dire de quelqu’un qu’il est un spécialiste, c’est lui reconnaître
de grandes compétences, et on ne peut nier que la spécialisation
soit à l’origine de progrès fantastiques. Pour approfondir ses
connaissances dans le domaine qui est le sien, le spécialiste
doit limiter son champ d’investigation et c’est très bien. Mais
ensuite, il est important qu’il sache voir les relations qui
existent entre son sujet d’étude limité et la totalité de la
création.
Or, que font les « spécialistes » ? Ils détachent une petite
écorce de l’Arbre cosmique, l’Arbre de la vie, et quand ils
l’ont bien pesée, bien épluchée, ils écrivent des livres dessus,
rassemblent quelques centaines de personnes, leurs collègues,
leurs étudiants, et font une conférence pour leur présenter
leurs conclusions. Et c’est cela qu’ils appellent « science ».
Mais une fois que ce morceau est coupé, d’une certaine façon il
est mort ! Puisqu’il est retranché de la vie universelle, il est
mort. Il n’est peut-être pas mort physiquement, mais il est mort
du point de vue de la vie cosmique. Comment parler alors de la
science de la vie ?"
 
Omraam Mikhaël Aïvanhov
 
 
 
 
"Il est dit dans les Écritures que « la crainte du Seigneur est le
commencement de la sagesse. » Pour bien comprendre cette idée, il
faut commencer par faire une distinction entre la crainte et la
peur. La peur est un instinct, elle vient des profondeurs
physiologiques de l’être et elle peut n’avoir aucun fondement
objectif. La crainte, elle, présente une nuance mentale : quand
on craint quelque chose ou quelqu’un, on sait pourquoi.
Il n’est pas dit que c’est la peur, mais la crainte du Seigneur
qui est le commencement de la sagesse… Nous ne devons pas avoir
peur du Seigneur, Il ne nous veut aucun mal, bien au contraire.
Mais nous devons craindre de ne pas respecter ses lois. Cette
crainte vient donc de la compréhension que l’univers créé par
Dieu obéit à des lois souveraines et que la transgression de ces
lois ne peut que nous nuire, car nous nous mettons ainsi en
contradiction avec l’ordre cosmique."
 
Omraam Mikhaël Aïvanhov
 
 
 
 
"Beaucoup de gens travaillent pour des idées, mais que valent ces
idées ? Le spiritualiste, lui, travaille pour une idée divine,
et c’est cette idée qui le soutient, qui le récompense. Puisque
cette idée est en relation avec le Ciel, elle représente tout un
monde, et c’est elle qui se charge de lui apporter l’espérance,
l’enthousiasme, la joie.
Même si vos différentes activités vous rapportent beaucoup
d’argent ou de considération parmi les humains, tant que vous ne
travaillez pas pour une idée divine, vous ne serez pas heureux,
parce que vous n’êtes pas lié au Ciel. Mais travaillez pour une
idée divine, et vous n’aurez même pas besoin qu’on reconnaisse
ce que vous faites ni qu’on vous dise merci, vous vous sentirez
toujours dans la plénitude. Alors, mettez une idée divine dans
votre tête, travaillez pour une idée divine, et vous verrez ce
que cette idée fera pour vous, elle vous prolongera même la vie…
Oui, rien n’est plus stimulant, plus exaltant qu’une idée divine,
croyez-moi, je vous parle là de ce que je n’ai cessé de vérifier."
 
Omraam Mikhaël Aïvanhov
 
 
 
 
Même si un malheureux peut ressentir quelque soulagement à la
pensée qu’il n’est pas seul à souffrir, dire à quelqu’un qui
pleure qu’on le comprend, qu’on partage son chagrin, ne suffit
pas pour l’aider véritablement. Et au lieu de prendre comme lui
une mine allongée, il faut au contraire nourrir intérieurement
une si grande foi et tant de joie qu’elles neutralisent son mal.
Vous avez des amis et vous voulez les aider… Ne soyez pas
réceptifs à leurs états négatifs, mais retirez-vous quelque part
pour recueillir la joie, puis revenez la déverser sur eux. Vous
dites qu’il est impossible de ne pas partager la souffrance de
ses amis et de le leur montrer. Non, si vous aimez vos amis,
remerciez le ciel et la terre, et élancez-vous jusqu’au trône de
Dieu. Alors, tous les êtres lumineux du monde invisible
s’écarteront sur votre passage en disant : « Laissons monter cet
être parce qu’il porte dans son coeur un amour irrésistible et
nous devons l’aider à réaliser cet amour. »"
 
Omraam Mikhaël Aïvanhov
 
 
 


22/08/2008
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